La marche au ralenti

La plupart des véhicules de flotte ont des profils d’utilisation qui impliquent de longues périodes de marche au ralenti inutiles, c’est-à-dire où le véhicule est en opération mais ne se déplace pas. Par exemple, les véhicules de police, les véhicules de services et les véhicules de livraison ont un profil d’utilisation qui implique une large proportion de ralenti. Le Centre National du Transport Avancé (CNTA) a évalué qu’il serait possible de réduire la consommation des véhicules d’au moins 20 % en réduisant les périodes de ralenti, ce qui correspond à des économies annuelles d’environ 2000 $ par véhicule.

Ces mesures sont possibles au niveau de la marche au ralenti :

– Les systèmes anti-ralenti

Les systèmes anti-ralenti sont des unités électroniques qui se lient aux ordinateurs de bord des véhicules à motorisation thermique pour en contrôler le démarrage et l’arrêt. Ceci élimine les périodes de ralenti inutiles selon certains paramètres. Des solutions technologiques existent et proposent des économies potentielles de 5 à 20 % selon les applications.

– Les systèmes auxiliaires ajoutés

Il existe différents types de systèmes qui peuvent être utilisés afin de soutenir des charges climatiques ou électriques (c’est-à-dire l’énergie qui est nécessaire pour faire fonctionner une climatisation, un système de chauffage ou le cas échéant des outils pour les véhicules-outils) lorsque les véhicules sont arrêtés. Notamment, des systèmes de chauffage et de climatisation d’appoint ou des systèmes électriques auxiliaires (Auxiliary Power Unit ou APU). Cela a pour effet de limiter la consommation de carburant et l’usure des moteurs à combustion interne des véhicules.

Outils mis à la disposition des municipalités :

Le MTQ a produit une liste des technologies, comprenant des systèmes auxiliaires ajoutés, qui sont admissibles à un financement dans le cadre de son Programme d’aide gouvernementale à l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le transport routier, ferroviaire et maritime (PEET).