Comment organiser un événement écoresponsable : un accent sur les opportunités d’économie d’énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre
L’organisation d’événements est un art en soi. Le succès de l’événement repose sur l’attention portée à une multitude de détails, de même que sur la pertinence de celui-ci. Ce chapitre ne se veut pas une revue exhaustive des étapes d’organisation d’un événement, mais plutôt un recueil d’information et de ressources pour les municipalités désirant prendre le virage écoresponsable. Ainsi, les mesures présentées dans cette section se doivent d’être intégrées dans les différentes étapes d’organisation de l’événement. Pour en savoir plus sur l’organisation événementielle de façon plus globale, vous pouvez consulter le Répertoire des guides et ressources du Conseil québécois des événements écoresponsables.Il existe plusieurs mesures pouvant être mises en place afin de rendre un événement écoresponsable, et ceci à toutes les étapes de l’organisation (planification, mise en œuvre, etc.). Afin de bien cibler les mesures pertinentes, il est nécessaire de prendre le temps d’analyser les impacts majeurs de l’événement. Cet exercice est fait dans cette section en mettant l’accent sur la consommation énergétique et les émissions de GES.
Analyse des impacts majeurs
L’organisation d’un événement écoresponsable demande une collaboration étroite entre les différentes divisions qui joueront un rôle dans la réalisation de cet événement. Par exemple, la division de l’approvisionnement doit être impliquée au niveau des achats pour l’événement, les travaux publics au niveau de la logistique des équipements, le service des communications pour la promotion, etc. Il est donc recommandé que l’équipe de gestion nomme un responsable du volet écoresponsable qui sera mandaté, entre autres, pour coordonner les efforts entre toutes les divisions administratives impliquées.
Lors de la rencontre initiale de planification de l’événement, où l’équipe de gestion dresse le portrait des ressources nécessaires (financières, humaines, matérielles, etc.), il faut considérer les impacts majeurs générés par cet événement. Cette évaluation préliminaire permettra d’établir les priorités en matière d’écoresponsabilité et de fixer des objectifs qui contribueront à réduire les impacts négatifs de l’événement.
Par exemple, une fête gourmande aurait tendance à générer beaucoup plus de matières résiduelles que l’inauguration d’un nouveau centre de loisirs. L’enjeu principal dans ce cas est la génération des matières résiduelles qui devront être gérées de façon responsable. La priorité sera d’en assurer la gestion en respectant la hiérarchie des 3RV. Ce principe est abordé dans la section Matières résiduelles ci-bas.
Dès le début de la planification et tout au long de la démarche, il faut donc poser les questions suivantes :
- Quels sont les impacts majeurs de l’événement?
- Qu’est-ce qui consomme de l’énergie?
- Comment réduire cette consommation d’énergie?
- Qu’est-ce qui génère des GES?
- Comment réduire ces émissions de GES?
La consommation énergétique et l’émission de GES d’un événement sont principalement liées :
- au transport de l’équipe de gestion, des invité(e)s et des fournisseurs
- à la génération de matières résiduelles
Les sections qui suivent présenteront quelques éléments à considérer par rapport à ces postes de consommation énergétique et d’émission de GES.
Impliquez-vous dans la trousse
Les experts derrière ce chapitre
Comité d’experts
- La maîtrise de l’énergie
- L’aménagement du territoire
- Les bâtiments municipaux
- La flotte de véhicules
- Les matières résiduelles et boues municipales
- Les parcs écoindustriels
- Les infrastructures
- La gestion et la réduction des émissions de GES
- Les événements écoresponsables
- Acronymes et abréviations
- Lexique