Conclusion

Au Québec, plusieurs parcs éco-industriels sont situés sur d’anciennes friches industrielles ou d’anciennes bases militaires. L’exemple de la Technopôle Angus est assez éloquent à cet égard. Il conjugue le recyclage d’anciens bâtiments industriels, la valorisation du patrimoine bâti et l’intégration d’espaces de vie (logement, services et travail). Toute municipalité qui souhaite créer de toutes pièces un parc éco-industriel devra d’abord s’assurer que le projet s’inscrit dans une vision durable de l’aménagement du territoire.

La municipalité ou l’organisme de gestion du parc éco-industriel devrait également déterminer des critères d’adhésion au parc et se doter d’une politique de développement durable (exemple de politique de développement durable pour un quartier industriel).

Finalement, l’implantation d’une démarche d’écologie industrielle doit démontrer que le projet a pris des actions concrètes pour essayer de respecter en tout temps la hiérarchie des 3RV-E : la réduction à la source de la consommation d’eau, d’énergie et de matière constitue la règle de base; suit le réemploi des matières résiduelles générées au sein même des entreprises qui les produisent; puis le recyclage des matières résiduelles et la synergie des sous-produits; et finalement la valorisation énergétique pour les matières qui ne peuvent autrement être mises en valeur, soit la production d’énergie à partir de matières résiduelles. Tous ces gains environnementaux contribueront à la réduction des GES et pourront ultérieurement être comptabilisés dans une éventuelle Bourse de carbone.

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Les experts derrière ce chapitre

Comité d’experts

Mandat spécifique

  • Mariane Guilbault-Maltais
    RECYC-QUÉBEC
  • Éric Le Couédic
    AQME
  • Guillaume Porcher
    Green e-motion

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