Les GES et la collecte des matières résiduelles

La collecte et le transport des matières résiduelles sont une source notable d’émission de GES. Par exemple, en plus de la collecte porte-à-porte des matières, certaines municipalités doivent effectuer plus de 250 km par camion pour atteindre un site d’enfouissement depuis l’adoption du Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles (REIMR). Pour donner une idée, un camion de collecte génère 1–2 kg de CO2 par kilomètre parcouru selon la configuration du tracé. La combustion du diesel par les camions résulte également en des émissions de méthane et de protoxyde d’azote, quoique dans des quantités quasi négligeables (Environnement Canada, 2012a).

Une solution est forcément de réduire la distance totale à parcourir en optimisant le trajet et le nombre de camions en circulation (si la municipalité a un contrôle sur cet aspect). D’ailleurs, l’exploitation d’un centre de transbordement peut diminuer le nombre de kilomètres parcourus (ex. : en réduisant le nombre de camions pour les longues distances vers un site d’enfouissement). Une flotte de camions ayant un taux de consommation efficient ou utilisant une alternative au diesel conventionnel aiderait également à limiter les émissions de GES tout en réduisant les coûts d’exploitation.

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Les experts derrière ce chapitre

Comité d’experts

Ingénierie de bioprocédés, ing. Ph.D. David Lacasse
David Lacasse
Groupe Berlie-Falco
Professeur-chercheur, chimiste Marc Olivier
Marc Olivier
CTTÉI
Ingénieur en qualité de l'air Simon Piché
Simon Piché
SNC-Lavalin inc.

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